mardi 28 juin 2016

L'Ardéchoise (3): Le choix du parcours!..



PERSPECTIVES POUR UN CYCLISME DURABLE
Communiqué n° 437

Pour ma 5ème participation à l’Ardéchoise, j’ai pu tester, un peu par hasard et sans l’avoir prévu initialement, un 5ème parcours différent.

Après l’Ardéchoise en 2 jours en 2007, les Sucs en 2010, l’Ardéchoise classique en 2012 et la Vélo Marathon l’an dernier, cette année aura été celle des Boutières sur 125 km, bien loin des distances précédentes mais avec une bonne excuse : le manque de kilomètres et d’entraînement conjugué à un pépin technique, arrivé à Saint-Félicien sans pédales sur le vélo, j’ai dû troquer les Speedplay habituelles pour des Look et chaussures neuves, il ne fallait donc pas risquer de finir cette édition avec une tendinite comme en 2007 où j’avais eu la malencontreuse idée de changer ma selle la semaine précédente.

Bref, c’est quand même avec le dossard des marathoniens que je m’élançais 10 mn avant le gros de la troupe, et sachant déjà que je ne ferais pas beaucoup de km, je prenais un rythme de croisière tranquille, prenant le temps de discuter tour à tour avec plusieurs connaissances dont l’ami Thierry Saint-Léger, encore en piste avec son vélo à pignon fixe !


Quasiment sèche au départ, la route devenait détrempée dans la première descente vers Lamastre, je ne prenais aucun risque, descendant très – trop ? – tranquillement, déjà les premiers du départ de 7h30 me doublaient à vive allure, quelle différence avec l’an dernier où la tête de course ne m’avait repris qu’au bout de 80 km, à la défaveur d’une crevaison qui plus est !



Reprenant du poil de la bête dans le long faux-plat menant au col des Nonières, je prenais les roues d’un bon groupe, ce qui me permettait de constater que l’arrêt forcé du vélo durant 2 semaines n’était pas sans conséquence sur ma performance, je lâchais prise à 500 mètres du sommet. Pas grave, je n’aurais pu suivre dans la descente vers le Cheylard, où je prenais la sage option de bifurquer sur le parcours des Boutières. Là encore, impossible de suivre durablement le petit groupe revenu de l’arrière à la fin de la descente, j’entamais le long col de Clavière isolé, sous une pluie devenant plus forte.
Prenant le temps d’admirer, malgré le temps maussade, les paysages et les décorations spécifiques à chaque village, comme Saint-Martin-de-Valamas ou Rochepaule, où le ravitaillement saucisson-fromage me permettait de bien me requinquer avant d’aborder la dernière difficulté, le col de Lalouvesc !

Les animations sympathiques (fanfares, orchestres…) du col de Lalouvesc ponctuaient à merveille l’ascension, avant de basculer sur cette sorte de « route des Crêtes » où je m’employais à exploiter mes dernières forces sur un terrain plus à ma convenance. Restait encore cette descente très rapide du col du Buisson, où il fallait néanmoins prendre garde à une grosse plaque de gasoil, chose que j’avais bien sentie dans l’ascension plus tôt le matin, et sur laquelle du sable avait été répandu, merci  à l’organisation pour sa réactivité.

Certes, en faisant ce « petit » parcours, j’ai évité les grosses intempéries, et j’ai pu passer avant que d’innombrables déchets soient jetés sur la chaussée et dans la nature, aux dires de mes coéquipiers Green qui ont effectué les parcours les plus longs. Mais restons sur une note positive avec cette formidable ambiance avec des cyclistes de tout niveau et de toutes origines géographiques, et une remarquable organisation plus que rodée pour sa 25ème édition.




L’Ardéchoise, la fête à laquelle on aime revenir chaque année !

Laurent
Photos: Ardechoise

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